23/05/2009

PARIS CAPITALE - OBJETS


"Objets familiers, banals ou anodins : la photographie va les magnifier par les seuls facteurs de l’agrandissement, de l’angle recherché de la prise de vue, de l’éclairage ou de la répétition. Le rendu des matières, leur exaspération, devient ainsi véritable enjeu de recherche et le banal, le pauvre, l’insignifiant se parent d’un esthétisme nouveau. Cette instrumentation photographique, ce jeu du document sans esprit de documentation, répond à une recherche de l’insolite et inédit."
-> Est ce que photo doit toujours et nécéssairement être la recherche de l’insolite ? (comme les surréalistes semblent le prôner) Ou bien peut-on apprécier photo du quotidien dans sa banalité ? (Surréalistes//un Robert Frank voire, poussé à l’extrême, un quotidien à la Sophie Calle). La plasticienne a ainsi poussé le jeu jusqu’à ne saisir que les objets du quotidien, sans intérêt photographique particulier. Toutefois, dans ce cas, le langage supplée à l’image et parvient à donner un intérêt aux photos. On ne sait plus si le texte accompagne l’image ou si plutôt l’image accompagne le texte. Sophie Calle se dit elle même photographe et écrivain.

La simplicité et banalité des sujets, alliées à une composition formelle rigoureuse, apportent un regard particulier et nouveau sur Paris -> redécouverte du monde connu. Certains thèmes sont donc des sujets privilégiés : "La tour Eiffel, outre l’évidence du symbole de modernité qu’elle constitue, est la pierre angulaire Paris ". On a ainsi un regard particulier sur la ville, que les photographes s’attachent à offrir, par de simples éléments artichecturaux ou en créant des ambiances particulières du Paris historique, des années folles, ms également de ce Paris multiple : un Paris nocturne, comme en contre-plongée à travers l’œuvre Marianne Breslauer.

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