Walker Evans RF en 3 étapes :
De 1947 à 1958 RF photographe
De 1959 à 1972 cinéaste
De 1972 à nos jours, retour à photo radicale = expérimenter + sortir le medium photo du périmètre habituel de représentation classique.
Influences de RF :
Lassitude de RF à l'égard des travaux de commande qui, pourtant, le font vivre -> goût pour la liberté. Amis peintres + admiration pour le mouvement expressionniste abstrait -> héritage d'artistes qui refusent la renommée, comme les artistes de la beat generation qui l'ont fortement marqué. "Ce qui m'influença fortement, c'était la façon dt vivaient ces peintres 50s - un combat. Ce n'était pas tant ce qu'ils faisaient, ms croyaient vraiment en ce qu'ils faisaient et recevaient assez peu en retour. Cela m'impressionnait beaucoup de voir combien ils croyaient." Walker Evans est une référence clef chez qui la photographie ne se contente pas de montrer, elle interroge le spectateur, l'américain dans les 30s : si le sujet se laisse photographier dans cette posture, c'est que regard a quelque chose à nous dire -> peut-être plus nous qui regardons que l'inverse, ou lui qui nous accuse.
Le in between est l'ultime étape dans ce parcours de liberté (in between: se permettre toujours plus) -> Les Américains maîtrise genre nouveau, inventé de toutes pièces dt antécédents sont les Surréalistes. RF reconnaît avoir toujours été fasciné par le mouvement (tentative d'écriture photographique automatique ?)
Robert Frank prend les gens en profil souvent tandis que Walker Evans les prend en frontal. Que penser de l'opposition? Peut-on dire que le regard est plus central chez Evans que chez Frank?
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